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squawks
05/18/17 04:16 am
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Rabbit_moon1
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Chrissel
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Chrissel
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Chapitre 1
J’avais vraiment cessé de croire au prince charmant vous savez, c’est assez facile d’y parvenir quand vous avez épousé un crapaud. J’ai épousé Parker dès la sortie du lycée, le jour de notre mariage j’étais magnifique mais seize ans plus tard et la naissance de Dawn, je ne ressemble plus du tout à cette fille. Mon corps autrefois parfait n’est plus ce qu’il était et malgré de nombreux efforts, je n’ai jamais pu retrouver ma taille, il ne m’a pas touchée depuis des semaines. Je sais qu’il préférait que je sois plus comme ces femmes au travail, mince, athlétique, aventureuse au lit au lieu de celle avec qui il partage sa vie. J’ignore comment tout cela a commencé, vraiment, mais pendant un dîner entre amis bien arrosé, certains d’entre eux ont mentionné le nouveau truc à la mode : ‘la clause célébrité’. C’est assez simple, chacun des partenaires choisissent trois célébrités avec qui, si elles en avaient la chance, elle voudrait passer la nuit sans que l’autre partenaire ni voit d’inconvénient. Bien sur, mon cher mari a toute suite aimé l’idée, moi pour ma part, toute cette histoire me paraissait stupide jusqu'à ce qu’il me dise d’un ton condescendant -qu’il n’emploie jamais quand il veut que je lui repasse ses chemises- que si je refusais, c’était simplement qu’il avait plus de chance que moi de coucher avec une d’entre elle de toute façon ! J’ai donc décidé d’accepter, juste pour le faire taire. Nous nous sommes donc mis tous les deux à rechercher les trois candidats parfaits…
Parker a choisi :
Angelina Jolie
Penelope Cruz
Madonna
Moi j’ai décidé que tant qu’à rêver, aussi bien le faire en grand et j’ai choisi trois hommes beaucoup plus jeunes que moi :
Asthon Kutcher ...
Josh Hartnett
Spike Williams
Quand j’e lui ai remis ma feuille, Parker a éclaté de rire :
« Tu es vraiment sérieuse ? Buffy ma belle, jamais aucun de ses garçons ne jetterait un regard dans ta direction ! », m’a-t-il dit méchamment.
« Et je suppose que Madonna voudrait de toi peut-être ? », lui ai-je répondu sur le même ton.
« On ne sait jamais, je voyage beaucoup, je pourrais la croiser dans un hôtel… »
Je l’ai laissé parler, de toute façon aux yeux de Parker je n’ai jamais été grand-chose, même au début il était avec moi seulement car le capitaine de l’équipe de Football devait sortir avec la chef des pom-poms girls… Nous avons donc signé le contrat et nous n’en avons jamais reparlé.
Quelques mois plus tard, ce stupide contrat était la dernière chose dans mon esprit. Parker rentrait de plus en plus tard prétextant des réunion imaginaires au bureau et c’était la folie furieuse à la galerie d’art que je dirige avec ma mère, c’est pourquoi quand j’ai demandé à ma fille Dawn ce qu’elle voulait pour son anniversaire, je n’avais pas la moindre idée que c’était le début d’un enchaînement d’événements qui allaient changer nos vies pour toujours.
Dawn ne souhaitait qu’une chose pour ses quinze ans, que je l’accompagne à une séance d’orthographes que Spike Williams donnait pour la promotion de son dernier film et qu’ensuite elle puisse passer la nuit chez sa cousine Janice qui se trouve être la fille du frère de mon mari. Nous avons donc décidé de lui offrir une fin de semaine à Los Angeles. Parker a même poussé le culot à essayer de me faire croire que ça pourrait être l’occasion de passer un moment romantique tous les deux loin de la maison.
Parker s’est désisté à la dernière minute, prétextant un travail important qui devait sûrement se passer dans un des motels sur le bord des quais où il amenait ses maîtresses tout en pensant que j’ignorais tout de ses petites aventures, je suis donc partie seule avec Dawn, nous nous sommes installées à l’hôtel le vendredi et le samedi matin à six heures, nous avons commencé à faire la queue. Personnellement, j’aurais préféré autre chose que faire le pied de grue durant des heures le jour de mon anniversaire, mais c’est ce que ma fille avait choisi. Des heures d’attente plus tard, nous nous sommes enfin retrouvées face à l’homme qui hantait les rêves d’adolescente de ma fille et aussi de temps à autre les miens, je ne l’avais pas mis sur ma liste pour rien. Spike Williams, vingt cinq ans, gagnant de deux oscars était l’archétype de l’anti-star, j’avais lu beaucoup d’articles parlant de lui et de sa façon amicale de traiter les autres et je dois avouer que c’était vrai. Dawn qui avait attendu ce moment avec impatience se figea complètement une fois qu’elle fut devant lui, elle tremblait comme une feuille incapable de bouger où de faire le moindre son, j’ai mis mon bras autour de ses épaules doucement.
« Dawnie, ma puce, ça va aller. », lui dis-je tendrement.
Au lieu de faire preuve d’impatience, il lui tendit sa main doucement.
« Ne t’inquiète pas ma belle, quand j’avais treize ans je voulais à tout prix que mon joueur de basket préféré autographie mon ballon, mais quand je me suis retrouvé devant lui, je me suis enfuit en courant. »
« C’est vrai ? », demanda timidement Dawn.
« Je te le jure ! Alors, quel est ton nom ? »
« Dawn. », je voyais sa timidité fondre tranquillement devant son accueil et je lui fit un sourire reconnaissant.
« Wow, c’est un très joli nom et original en plus. »
« Ma mère dit que je suis née à l’instant où l’aube pointait à l’horizon, c’est pour cela qu’elle m’a nommée ainsi. »
« Ta mère a très bon goût et elle doit avoir l’âme d’un poète. »
J’ai rougit au compliment.
« Tu viens de quel endroit, Dawn ? »
« Sunnydale. »
« Vraiment ? J’ai un oncle qui vit là-bas. »
« Je sais, il est le bibliothécaire de mon lycée. »
Après avoir signé sa photo, plus une pour Janice qui n’avait pas pu nous accompagner car sa mère trouvait que de courir les autographes n’était pas un passe temps sain pour une jeune fille, il s’est tourné vers moi.
« Et toi, amour ? »
« Non, je ne fais que l’accompagner. »
« Allez… Juste un orthographe, tu pourras toujours le revendre sur Ebay ! », me dit-il d’un ton taquin.
J’ai ri doucement avant de décliner son offre de nouveau. Honnêtement, je me sentais déjà assez ridicule d’être là, entourée d’adolescentes hormonales.
« Puis-je savoir ton nom au moins ? »
« C’est Buffy, c’est ma maman. », s’empressa de répondre fièrement Dawn, heureuse que son idole porte attention à sa mère.
« Buffy. », répéta-t-il avec la voix la plus érotique que je n’avais jamais entendu, « Peut-être la prochaine fois alors… », me dit-il un peu déçu.
Nous avons ensuite laissé notre place à quelqu’un d’autre et nous sommes sorties à la recherche d’un restaurant. Nous allions atteindre les portes lorsqu’un membre de la sécurité nous arrêta :
« Excusez-moi, madame. », je me demandais quelle infraction nous avions commise quand il me tendit une feuille de papier et disparu dans la foule. Curieuse, je l’ai ouvert et j’ai faillit m’évanouir quand j’ai lu l’inscription :
Pour une poétesse inconnue que j’espère revoir… Spike Williams, et en dessous il y avait ses coordonnées.
« Qu’est-ce que c’est, maman ? », me demanda Dawn intriguée m’enlevant la feuille des mains avant que je ne puisse réagir.
« Wow ! Maman, il t’a donné ses coordonnées ! J’ai la mère la plus incroyable du monde ! », elle était aussi excitée que si c’était à elle qu’il avait donné son numéro.
« Tu vas l’appeler, n’est-ce pas ? »
«Bien sur que non Dawn, je suis mariée, tu te rappelles ? »
Son regard s’assombrit. Bien que Dawn adorait son père, elle était pleinement consciente de la façon qu’il me traitait…
« Il ne se gêne pas lui, non ? »
« C’est entre ton père et moi, Dawn. »
« Je trouve quand même que tu devrais l’appeler. »
Je ne répondis rien, et à mon grand soulagement elle laissa tomber.
……………………….
Il répondit à la troisième sonnerie.
« Allo ? », Tout à coup, l’idée de l’appeler me sembla plutôt mauvaise. Qu’allais-je lui dire, sincèrement ?
« Allo ? » Répéta-t-il.
« Désolée, je n’aurais pas du appeler. », j’allais raccrocher mais sa voix m’arrêta.
« Buffy ? »
« Comment as-tu su ?», demandais-je curieuse.
« Il n’y a que quatre femmes qui m’appellent, ma mère, ma sœur, ma meilleure amie et ma gérante… et puis toi, bien sur, je suis heureux que tu es appelé. »
« Je crois que c’était une très mauvaise idée. »
« Pourquoi ? »
« Sincèrement, il y a des milliers de raisons, mais la première qui me vient à l’esprit est que je ne suis pas le genre à appeler des stars de cinéma que je connais à peine. »
Il se mit à rire et je sentis des frissons plaisants courir le long de ma colonne.
« Honnêtement amour, je suis heureux que ça ne soit pas le cas. »
« Je suis mariée. », j’ignore encore pourquoi je lui ai dit, mais je crois que d’une façon ou d’une autre je n’étais pas de ces femmes qui trompent leurs maris. Quand j’ avais épousé Parker, j’ai sincèrement cru qu’il serait le seul homme de ma vie.
« Je m’en doutais un peu. », je lui ai coupé la parole, incapable de m’arrêter.
« Alors pourquoi m’avoir donné ton numéro?»
« Je pourrais te mentir, mais la vérité est que quand je t’ai vu avec tes grands yeux verts et ton sourire timide, je n’avais qu’une idée en tête, j’aurais aimé que ce sourire soit juste pour moi, alors peut-être que cela fait de moi une mauvaise personne, mais je me fiche un peu que tu sois mariée ou non. »
Je suis restée silencieuse un moment, touchée par son aveux.
« Buffy, tu veux prendre un café avec moi ? »
« Non, ça serait inconvenant. »
« Juste un café amour, au bar de ton hôtel… Allez, qu’en dis-tu ? »
Une partie de moi en avait tellement envie, mais quel genre de femme rejoint un homme de vingt cinq ans pour prendre un café ? Des femmes chanceuses, murmura une voix dans ma tête, une voix que je n’avais pas entendu depuis longtemps. C’était celle de la Buffy insouciante que j’avais une fois été, et puis je me suis dit ‘on ne vit qu’une seule fois’ !
« D’accord. Rejoins moi à l’Hyperion dans trente minutes. »
« A tout suite. », et il raccrocha.
Je suis restée plusieurs minutes figée sur place, un sourire imbécile sur mon visage, mais la réalité me rattrapa très vite. Qu’allais-je bien pouvoir mettre ? Je n’avais rien emmené de très sexy, après tout c’était le week-end de Dawn ! Finalement, j’ai décidé de porter un pantalon noir qui amincissait ma silhouette et une blouse rouge qui montrait légèrement le galbe de ma poitrine.
Quand je suis entrée dans l’ascenseur, j’ai faillit rebrousser chemin, mais quand les portes s’ouvrirent et je me suis retrouvée en train d’avancer vers le bar, un peu comme si une force invisible avait prit possession de mon corps et me poussait à continuer. Je l’ai aperçu toute suite, assis à une table, l’air totalement détendu et j’ai pensé amèrement que j’aurais aimé que les choses soient aussi simples pour moi. Il se leva dès qu’il m’aperçu, un sourire énorme sur son visage et il me fit signe d’approcher, dès que je fut à sa hauteur, il me pris doucement la main.
« Je suis heureux que tu es accepté, je dois t’avouer que pendant un instant, j’ai cru que tu avais changé d’avis et que je me retrouve ici seul comme un imbécile. »
Il tira ma chaise avec galanterie et je pris place à ses cotés. Honnêtement, j’étais totalement sous le charme, galant pour Parker était de ramasser ses sous vêtements sales sur le plancher de la salle de bain !
« Je dois avouer que l’idée m’est venue à l’esprit. Je ne suis pas sure de vraiment comprendre ce qui arrive. »
« C’est plutôt simple, j’ai invité une femme magnifique à me joindre pour le café. », il me fit un clin d’œil et je rougis doucement.
« Je ne suis pas magnifique. »
« Oh amour, crois moi tu l’es ! Allez, parle moi de toi, qui est cette mystérieuse et envoûtante Buffy ? »
Et avant que je ne comprenne ce qui arrivait, je me suis mise à tout lui raconter, un peu comme si nous étions de vieux amis. Je lui ai parlé de ma mère et de la galerie d’art que je possédais avec elle, je lui ai parlé de Dawn, de Parker et notre mariage… De son côté, il fit la même chose, il me raconta la mort tragique de ses parents, tous les deux d’un cancer à quelques mois d’intervalles quand il avait douze ans, de sa sœur Stella qui était atteinte du syndrome de Down et de sa meilleur amie Tara qu’il connaissait depuis le jardin d’enfant. Il y avait quelque chose chez lui qui vous donnait l’impression d’être la personne la plus importante du monde, même si ce n’était que pour quelques minutes…. Je l’avais vu le faire aujourd’hui avec ses fans, et il le faisait aussi avec moi, une sorte de don en quelque sorte.
Nous avons parlé durant des heures, finalement ce fut le barman qui nous signala la fermeture, nous nous sommes levés doucement, déçus que notre temps ensemble soit terminé. Spike insista pour me raccompagner jusqu'à l’ascenseur.
« J’ai vraiment aimé ma soirée, Buffy. », il me pris la main et m’attira contre lui, « Alors Buffy, est-ce que j’aurai droit à un baiser de bonne nuit ? »
« Je ne crois pas que ça soit une bonne idée. », ma voix était rauque, remplie de désir, tandis qu’une guerre gigantesque se livrait dans ma tête. Une partie me criait de prendre ce qu’il m’offrait sans poser de question, l’autre me répétait que c’était une très mauvaise idée.
« Ce soir, il n’y a que toi et moi amour, personne d’autre. », et il m’embrassa.
Toutes mes angoisses, mes remords s’envolèrent et je fondis sous son contact, ses lèvres étaient douces et insistantes. Il glissa sa langue dans ma bouche au même moment où les portes de l’ascenseur s’ouvrirent derrière nous, et sans trop y penser, je l’ai entraîné avec moi. Il avait déclenché en moi quelque chose qui était mort depuis longtemps, du désir.
« Tu es sure que c’est vraiment ce que tu veux ? », me murmura-t-il entre deux baisers.
« Oui, j’en suis sure. »



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